Le CIF permet à tout salarié de suivre à son initiative et à titre individuel, au cours de sa vie professionnelle des actions de formation, pour se qualifier, évoluer ou se reconvertir indépendamment de sa participation aux stages compris dans le plan de formation de l’entreprise. Le salarié peut aussi utiliser le CIF pour préparer et passer un examen.
Tout salarié, qui en remplit les conditions, peut accéder à un CIF, quel que soit l’effectif de l’entreprise et la nature de son contrat de travail :
1. Construire son projet : formuler et motiver ses envies de changement ou d’évolution, étudier les perspectives offertes à l’issue de la formation : réorientation vers un autre secteur d’activité, possibilité d’évolution au sein de l’entreprise, etc. Un bilan de compétences peut vous aider à faire le point et à construire votre projet.
2. Trouver sa formation : choisir un organisme de formation et une formation adaptée à son projet.
3. Faire une demande d’autorisation d’absence : rédiger une demande d’autorisation d’absence à son employeur en précisant l’intitulé de la formation, ses dates et sa durée, ainsi que l’organisme qui la réalise.
4. Faire une demande de financement aux organismes paritaires agréés par l’Etat : FONGECIF ou l’OPACIF (organisme paritaire collecteur agréé pour le financement du congé individuel de formation) auquel l’entreprise verse ses contributions obligatoires pour la formation professionnelle continue. Dans quelques secteurs professionnels, ce sont les OPCA de branches.
Si toutes les conditions sont remplies, l’employeur ne peut pas s’opposer au départ en formation du salarié. Il peut cependant en reporter la date de 9 mois maximum. Le report doit être justifié, et les représentants du personnel doivent être consultés avant la décision de report.
Un employeur a la possibilité de participer directement au financement du congé : Le salarié peut donc lui demander, soit un financement complémentaire à la prise en charge décidée par l’organisme financeur, soit le financement total ou partiel qui ne pourrait être pris par l’OPACIF ou l’OPCA.
Si le dossier est accepté par l'organisme financeur, l'employeur maintiendra la rémunération du salarié dans la limite du financement accordé.
Pendant le CIF, la personne est considérée comme stagiaire de la formation professionnelle : elle bénéficie du maintien de sa protection sociale. Durant cette période, le contrat de travail est suspendu mais non rompu. Le temps passé en formation est assimilé à du temps de travail effectif pour le calcul des congés payés, d’ancienneté.
À l'issue de la formation, le salarié pourra réintégrer l'entreprise après la formation, sans garantie cependant d'obtenir un poste correspondant à sa nouvelle qualification.
Plus de détails sur le dispositif :
A compté du 1er janvier 2015, le CPF remplace le Droit individuel à la formation (DIF).
Lire la suite...Le contrat d’apprentissage est un contrat de travail conclu entre un employeur et un salarié. Son objectif est de permettre à un jeune de suivre une formation générale, théorique et pratique, en vue d’acquérir une qualification professionnelle sanctionnée par un diplôme ou un titre professionnel.
Lire la suite...Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail conclu entre un employeur et un salarié. Son objectif est l’insertion ou le retour à l’emploi des jeunes et des adultes par l’acquisition d’une qualification professionnelle (diplôme, titre, certificat de qualification professionnelle…) reconnue par l’État et/ou la branche professionnelle.
Lire la suite...La Validation des Acquis de l'Expérience est une démarche entreprise par un actif (demandeur d’emploi ou salarié) ou par son employeur, pour faire reconnaitre officiellement les compétences qu'il a acquises lors de sa vie professionnelle ou de ses expériences extraprofessionnelles.
Lire la suite...